Deux ateliers d’écriture au Musée d’Art de Toulon

Et si un musée n’était pas seulement un lieu de contemplation à l’écart des bruits de monde, mais aussi un espace d’inspiration, de respiration et de création ? C’est le pari relevé au Musée d’Art de Toulon qui a récemment ouvert ses portes à deux ateliers d’écriture hors du commun. Niché au cœur des collections, ce moment suspendu invitait les écrivantes et les écrivants à plonger dans les œuvres pour y puiser de quoi nourrir leur imaginaire.

Un dialogue entre les arts

L’atelier d’écriture au musée, c’est d’abord la rencontre entre deux mondes : celui des arts visuels et celui de l’écriture. Tableaux, sculptures et objets – le bâtiment lui-même – ne se contentent plus d’être observés ; ils deviennent déclencheurs de récits et de poèmes.

Une expérience sensorielle et créative

Adossé aux propositions, chaque groupe a exploré les œuvres sous un angle différent : matières, couleurs, détails, lumières, espaces. Dans une atmosphère propice à la concentration et à l’échange, chacun s’est lancé dans l’écriture, porté par le cadre unique du musée. Les regards, d’abord tournés vers les œuvres, se sont transformés en regards intérieurs, à la recherche d’une voix singulière.

Une ouverture à tous les publics

Que l’on soit écrivaine en herbe, visiteur curieux ou passionnée d’art, l’atelier d’écriture dans un musée est ouvert à tous. Il ne s’agit pas de « savoir écrire » mais de se laisser guider, surprendre et, surtout, de partager. Les mots deviennent des ponts entre les œuvres et les participants, entre imaginaires et réalités.

Une nouvelle façon d’habiter le musée

En donnant la parole aux visiteurs, l’atelier d’écriture transforme le musée en un lieu vivant et participatif. Les récits qui naissent au cœur des collections prolongent la vie des œuvres bien au-delà de la salle d’exposition. Elles deviennent traces, souvenirs, et pourquoi pas, invitations à revenir encore et encore.

Participer à un atelier d’écriture dans un musée…

C’est expérimenter une autre manière d’être à l’œuvre. C’est se donner la possibilité de créer à son tour et d’envisager une circulation entre l’œuvre et soi, présent, disposé à accueillir sa parole silencieuse. Écrire dans un musée, c’est passer du statut de spectateur à celui de cré-acteur en heureuse compagnie.

Notons que la plupart des écrivantes et des écrivants ne connaissaient pas le musée. L’occasion pour eux de découvrir des paysages, des marines, des sculptures, des arts graphiques et la merveilleuse bibliothèque nichée dans ce lieu hospitalier.


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