(…) la page peut être vue comme une scène où mots et lettres dans l’espace sont des danseurs, avec un rôle à interpréter, avec une part d’improvisation à assurer.

Tout est disponible dans les moments vécus pour que l’écriture prenne le relais, se fasse l’écho, prolonge le temps perçu.

(…) tout acte de création, quel que soit le domaine où il s’exerce, consiste à ajouter quelque chose au monde, et donc à le modifier.

L’écriture m’est devenue indispensable, comme une main courante pour monter et descendre les escaliers de la vie…

Publier un livre, c’est devenir comme ceux que l’on aime.

Il n’existe pas de règle absolue, pas de mode d’emploi valable pour tous.

Nous sommes toujours infiniment plus que ce que nous pensons. Même en écrivant.

Il y a le poème qui vient, tout ensemble, avec la vie, le saisissement, le frisson, l’affolement et parfois la joie.

Ma difficulté à vivre sans écrire signale peut-être qu’écrire me facilite la vie. Mais le contraire est vrai aussi…

Puisque vous avez commencé et que ça vous plaît, n’arrêtez pas, n’arrêtez plus, n’arrêtez jamais !

C’est un merveilleux cadeau de sentir comme vivre et écrire sont devenus des synonymes finalement.

Picasso disait : « si l’on sait ce que l’on va faire, à quoi bon le faire ? ».

C’est l’écriture qui l’a emporté.

Je considère que l’écriture première, celle qui libère et brise les conventions de langages, c’est l’écriture poétique.

On n’est jamais seul en écrivant !

L’écriture est « la vie même ». Le sens et le sel de la vie. Sans elle, vivre me paraîtrait « survivre ».