“Écrire, c’est une respiration »
Ce n’est pas étonnant si Julien Green associe le geste d’écriture à une respiration, mouvement essentiel à la vie.
C’est ce mouvement même qui est à l’œuvre dans un atelier d’écriture en présentiel en conjuguant les temps de silence durant lesquels nous écrivons, côte à côte, et les temps de lecture à voix haute.
C’est ce mouvement qui anime les écrivants qui se joignent à cette expérience mystérieuse et féconde qui consiste à fabriquer des textes dans un espace-temps à l’écart du monde, conçu pour donner formes et sonorités à ce qui les habite.
C’est ce mouvement qui fortifie notre capacité à nous relier aux autres qui, par leur seule présence, témoignent d’un désir profond de s’approcher, ensemble, des sources (artistes, écrivains) pour alimenter les torrents de mots qui vont peu à peu trouver chemin sur la page.
C’est ce mouvement que nous recréons lors de chaque séance, guidés par notre curiosité de découvrir, se découvrir, et notre soif d’éclairer de nouveaux territoires.
C’est ce mouvement qui donne l’impulsion et nous amène jusqu’au seuil de l’atelier d’écriture pour ouvrir grand les portes sur la langue/lande et y trouver ce que l’on ignore en arrivant, mais qui se révèlera, mot après mot, parce que l’on a osé (se) faire confiance et s’avancer.
C’est ce mouvement qui vous conduira peut-être à rejoindre un groupe d’atelier d’écriture et vous comprendrez alors les énergies que l’on peut y trouver pour continuer à écrire, sonder les imaginaires, livrer les mondes que nous abritons.
Commentaires récents