Ce dispositif trouve ses racines dans le Japon ancien. Mais dès les années 1925-1930, les conteurs de kamishibaï parcourent les quartiers et les villages sur leur vélo. Le conteur attache sur le porte-bagage la boite en bois laqué dans les tiroirs de laquelle il glisse trois histoires (un conte traditionnel, une page d’histoire ou une aventure), des beignets sucrés et des friandises à base de patates douces. Il rejoint un square et coince sa béquille avant de frapper deux morceaux de bois l’un contre l’autre.
Attirés par le bruit, les enfants accourent. Le conteur distribue les douceurs en échange d’une pièce de monnaie. Au moment le plus palpitant, il s’arrête de raconter en disant : « Si vous voulez connaître la suite, venez demain à telle heure ! ». Après 1947, le kamishibaïconnaît un regain d’intérêt. Au début des années 1960, le bruit de la ville et l’arrivée de la télévision entraînent la disparition des conteurs.
Le kamishibaï sera ensuite utilisé essentiellement à des fins pédagogiques.
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